Garneau/Bori – les commentaires des spectateurs

Benoit Neveu – 11 avril 2018 Théâtre Outremont Garneau Bori
Ce soir c’était soir de spectacle.
Un soirée de poésie comme je n’en avais jamais vu.
Une centaine de spectateurs, sur la scène avec Bori.
Une longue réflexion…trop vite achevée.
Une magnifique performance de Edgar Bori, accompagné de Jean-François Groulx, sur des textes de Michel Garneau.
Je ne pense pas avoir manqué aucun des spectacles de Bori et encore une fois, il nous surprend avec une formule qui sort des sentiers battus.
Un des très beaux spectacles que j’aurai vu. Une mémorable et exceptionnelle soirée.
Merci Edgar Bori.
Amies et amis lecteurs, je vous souhaite qu’il reste des billets pour le 12 ou le 13 avril. C’est à l’Outremont.
Et espérons que cette soirée soit endisquée.
C’est un très beau et bon spectacle qui, malgré sa définition mérite selon moi d’être endisqué, ou mieux, en version Blue Ray.

Robert Perron
Anniversaire touchant hier, soirée de découvertes entre texte et interprètes dans un cadre scénique ouvert à une approche singulière : évènement théâtral unique à vivre. Mercis à Bori et toute l’équipe!

Stanley Péan
Bravo encore pour hier! Mon amie et moi sommes ressortis de l’Outremont émus et bouleversés. Je vais passer le mot!

Céline Butler
Manquez pas ça ! J’y étais hier soir et c’était magique ! Nous avons adoré notre soirée.

Guy Gauthier
Une soirée en intimité avec Bori, un spectacle comme il est le seul à offrir, de beaux moments. Allez-y!

Mylène Gauthier
Une soirée qui m’habite encore avec le soleil du jour. Un moment parfait. Merci de permettre à toute cette beauté d’exister.

Julie Mo
Quel moment de bonheur!!!! Violaine tu passeras une soirée mémorable!!!

Germain Bonneau
Merci encore pour l’intelligence, le cœur, l’atmosphère!
Grâce vous soit rendue, à toi, Edgar Bori, à Cathie, et à tous les talentueux collaborateurs, pour tant de sensibilité, de vérité et de générosité.
Bori-Garneau, avec Jean-François Groulx à la musique, c’est vraiment une des plus belles choses que j’ai vue depuis longtemps. Si jamais ça passe par chez-vous, il FAUT aller voir et entendre ce très beau spectacle! Deux heures d’émotion, de vérité, de douceur pas mièvre, d’humour fin, parfois, de sensibilité, d’amour vrai et même, oui, du Garneau un peu “cru”.
Et y avait des moments tellement touchants que j’en ai pleuré!…

Courez-y, pour les mots de Edgar Bori, ceux de Michel Garneau, la musique de Jean-françois Groulx… pour la beauté, l’atmosphère, la tendresse…

Karine Busilacchi
Heureuse d’avoir été là, avec toi !

Lyne Desrosiers
J’ai totalement apprécié!

Jf Gagnon
Bravo! J’ai eu la chance d’assister à votre première! Wow! Toujours aussi chargé de sens, toujours aussi vrai!
J’aimerais pouvoir rêvasser sur l’amalgame de vos textes à tous les deux! J’aimerais pouvoir vous lire monsieur bori! C’est plus facile à distiller! Encore une fois bravo! Et à la prochaine pour sûr

Julie Lalande roche BORI 89.
Bonsoir Bori,
Ce soir j’ai menti…. je ne suis ni la roche 32, non plus la 64… je suis la roche 89! Désolée de cet impair!

Mais qu’importe le numéro de ce caillou, je le garde précieusement, « gossé » à la main il y a plusieurs années, l’oeuvre de son créateur me touche toujours autant!

Et ce soir, encore, j’ai été émue, j’ai ri et j’ai pleuré. Votre voix, les mots de Garneau conjugués parfois aux vôtres, les doigts habilement musicaux de Jean-François Groulx et votre présence qui habite richement et tendrement tout l’espace, ont arrêté le temps pendant 90 minutes! Arrêter le temps pour prendre son temps, le temps de plonger dans le bonheur d’un temps de partage!

Un  dernier mot pour vous ce soir : MERCI!

Violaine Cloutier
Encore ce matin, je reste imprégnée d‘émotions, d’images, de tournures de phrases… je prends encore du temps… je fais fructifier mon investissement culturel. Merci Bori. À très bientôt j’espère. Xx

Bernard Savard
BRAVO! Excellent spectacle…!  À voir absolument…!

Lucie Pépin
Très heureuse de votre succès Bori avec Jean-François Groulx, j’étais certaine que ce serait un grand succès, vous avez tellement de talent et un petit quelque chose qui touche le merveilleux, la poésie, vous avez parfaitement débusqué Garneau, j’en suis certaine…
J’ai vu vos spectacles du début et j’en suis toujours sortie transformée, ébahie, ensorcelée.
Je souhaite de tout coeur renouveler cette magie à Québec…En attendant, j’ai vos CD !Bonne Continuité !

Dominic Desrochers
Je tenais à te remercier grandement pour ce merveilleux spectacle essentiel à l’âme humaine. J’ai découvert Garneau dans les films de Pierre Perreault et il m’avait déjà marqué à l’époque. Tout était joliment bien confondus ne sachant plus qui était Bori ou Garneau dans le récit. Mise en scène bien ficelée et conception sonore qui m’a jeté à terre ! Merci beaucoup.

Mélanie Cloutier
Un grand merci pour la soirée de jeudi… quelle belle façon de sortir pour la 1ère fois de ma bulle de maman.

Quel chemin parcouru depuis la création des 1ères maquettes au bureau ! Des mots touchants, puissants, présentés avec un tel naturel et si bien accompagnés par Jean-François… on n’a qu’à se laisser porter, c’était magique !

Ma soeur et mon amie Barbara étaient aussi ravies de leur soirée.

Bref, un grand bravo… reposez vous bien, et à bientôt !

Ulysse Trix
Encore une fois l’ami, ce fut une soirée…pleine. Remplie. Nous avons passé un moment magique. Du grand art, de la finesse. Une classe à part!

Claudine Vézina
Bonjour,

Je voulais te remercier encore pour cette soirée.

Tu as réussi un magnifique collage, un ingénieux mariage entre vos deux univers… pas si éloignés! Ton interprétation sensible, proche des mots et du cœur, donnait toutes les clés d’accès à la poésie. L’habillage sonore, musical, de ton ami Jean-François était impeccable, inspiré. La mise en scène sobre, chorégraphiée sans excès, servait bien l’ensemble, la rencontre avec le public.

Chapeau!

Garneau l’a-t-il vu? J’espère pour lui!

Bon dimanche frisquet!

Josée jeanne
MERCI !

J’étais bien trop émue vendredi

J’ai commencé une longue lettre à Bori ce matin et je pourrai si possible en dire des extraits en témoignage, si une autre occasion se présente.

Je me remercie aussi d’avoir écouté cet élan que j’ai eu de retourner et retourner, encore et encore, au spectacle.

Les membres de ta “garde rapprochée” sont en mesure de mesurer l’ampleur de la liberté que tu t’es donnée.

Et moi aussi maintenant, car c’est dans le temps et les reprises qu’on la mesure mieux cette mise en liberté.

Retourner pour savourer et mémoriser quelques vers de Garneau qui porte à merveille en mots simples la beauté, la tendresse et l’amour de toute la vie.

Ré-entendre ta voix. Revoir l’expression et les gestes.

Graver quelques nouvelles et magnifiques mélodies à l’inoubliable.

Et connaître des moments d’émotions intenses.

Nourritures pour l’être entier.

A suivre.

J’y retournerai les bras ouverts!

à bientôt

Robert Perron
Infusion privilégiée de genres projetés vivants, et sans filet, au coeur des invités d’un livre animé déployant l’essence des incontournables impressions en 4-D d’auteurs réunis par le jeu stratégique de ses hérauts : discret tricot humain développé au centre d’un théâtre. Un avènement instantané !:-)

 Mario Arbour
Il ne faut pas manquer ce spectacle

Jean-Marc Parent
C’est une soirée….merveilleuse.

Louise Couillard
C’est un conte poétique musical….

Blanche O’Malley
B.R.A.V.O !

Jacques Desmarais
Monsieur Edgar, de retour à la maison vendredi 13 passé, mon amie a dit : On est encore tout habité par ce spectacle. Bien trop vrai. Que de beautés, de précisions artistiques, les gestes, les silences, la voix, le rythme, les blagues, les insolations amoureuses, la complicité musicale, l’ambiance… On ne perd jamais le fil subtil que vous déroulez si près de nous. Jusqu’au coeur. Un grand merci! J’aime Garneau d’amour. Comme il nous arrive de correspondre, je lui avais demandé s’il viendrait voir votre Bori/Garneau. Probablement pas. En tout cas, il ne s’est pas commis. Mais il doit être aux oiseaux. Dernièrement, il m’a fait lire un beau témoignage remémorant sa rencontre hallucinante avec Claude Gauvreau. Quelques jours plus tard, il m’a informé, tout fier, content comme une première neige dans ses yeux, que son texte serait publié. C’est vivace ce poète si Québécois! Sauf erreur, il sonnera 80 coups de printemps le 25 avril. Bori, vous êtes magnifique! Au plaisir de vous revoir sur scène.

Yvon Bilodeau
« Que de chemins parcourus depuis le Petit Champlain mon ami ! Quel beau mariage que ce Garneau/Bori/Groulx/Bruzat !!! Quelle belle soirée de mots, de poésie, de musique et de vérité !!!

Josée Lanciault-Gosselin
Si vous n’êtes pas encore allé, dépêchez-vous de réserver vos billets pour les prochaines représentations ! Ça sort de l’ordinaire et ça vaut la peine !

C’était un pur bonheur que le spectacle Bori-Garneau hier soir au théâtre Outremont! De la poésie et de la musique comme je l’aime. Des mots qui viennent chercher en nous plein d’émotions ! Félicitations à toute l’équipe et principalement à toi Bori!

Guylaine Venne
Nous y assistions vendredi dernier à Mtl….. un spectacle à voir sans hésitation !!!!

Québec Info Musique
Ce spectacle d Garneau Bori est à voir et à entendre IMPÉRATIVEMENT.

Francine Lebeau
Presque une semaine depuis le spectacle Bori-Garneau à Montréal, de retour à Victo et je me laisse porter encore par ces mots, cette poésie et surtout cette grande tendresse qui émane de cet être lumineux, comme par une berceuse ces soirs d’hiver trop long qui n’en finit plus de finir.

Une spectatrice du Patriote
Le plus beau et touchant des spectacles alliant poésie musique et théâtre que j’ai vu depuis longtemps. Si t’as la chance, cours vite voir Edgar Bori
Merci mon amoureux doux Mathieu Royer pour la surprise et Bravo et merci Alexandre Gélinas de permettre que l’on vive.

Sylvie Drouin
Spectacle extraordinaire, des mots qui nous bousculent, nous font du bien, d’une extrême tendresse, une porte ouverte sur l’espoir. Bravo Bori encore une fois tu réussis à me faire vibrer, à oublier le temps. Xx

Christian Frappier
Quel  plaisir de vous revoir et de vous réentendre et surtout d’assister à cette nouvelle exploration qui est à la fois novatrice tout en étant en continuité avec le parcours de Bori.

Merci d’oser offrir une alternative au fleuve culturel environnant.

Un spectacle de détails, d’attentions, en demi-teintes où ta voix est plus douce et belle que jamais.

Jean-François brille de tous ces feux avec une palette de couleurs et de sensibilités toujours au service du propos.

C’est un privilège d’être témoin de cette loyauté qui vous unis Paul, Jean-Francois et Cathie, tous fidèles compagnons et partenaires de création.

Ca parle fort…

À bientôt

Pierre Ringuette
La proximité d’une réelle présence sensible et poétique…

Jacques Desmarais
À part ça, l’autre semaine,
j’ai vu avec un immense plaisir
et beaucoup d’émotions
le Bori/Garneau au Théâtre Outremont.
Oui! Il est magnifique Edgar avec les mots amoureux
de Garneau. Drôle. Précis. Agile. Dans son jeu.
Du grand théâtre ciselé poésie.

Jo qui m’accompagnait a dit en revenant à l’appart :
on est encore habité par ce spectacle.

Loulou Nantel 28 avril Chasse-Galerie
Cher vous, vous le grand, très grand artiste vous m’avez ce soir remplie de pleins d’émotions, de plein de joie, de pleins de mots, de pleins d’images , j’avais la gorge nouée à certains moments et les yeux remplis de rires à d’autres. Merci pour cette soirée que je ne suis pas prête d’oublier! Vous êtes allé au delà de toutes nos attentes ce soir je crois ! Vous êtes un géant cher Bori! Merci

Sylvain Cormier Le Devoir 27 mars 2018.
Nous sommes tous sur la grande scène de l’Outremont. En un grand demi-cercle. Au milieu, une table, et une seconde table un peu à l’écart. Au fond, une plateforme à peine surélevée, et dessus les percussions, un clavier, un mélodica, une guitare. Le minimum du minimum. On comprend tout de suite : les mots de Michel Garneau vont avoir de la place. La part belle du lieu. Et Bori pourra se mouvoir à sa théâtrale aise.

Voilà Bori, justement, qui s’assied à la petite table du centre, et qui nous parle comme si la poésie de Garneau était simple jasette. Tout bonnement, il s’adresse à nous, ne sursignifie rien, laisse la beauté des mots faire son oeuvre sans habillage. Zéro chichi, le merveilleux provient de l’agencement des phonèmes, des sens multiples, de l’émotion pas filtrée. « On va se rappeler le temps où on prenait le temps, quand on avait le temps… »

Çà et là, une chanson : Bori dévisage les spectateurs en chantant, un à un dirait-on. Jean-François Groulx l’accompagne, parfois au piano, parfois à la guitare, parfois un peu tous les instruments à la fois. Multi-instrumentiste n’est pas un vain mot. Le beau timbre d’Edgar Bori résonne sans effet d’écho, sans rien. Échos de Reggiani encore et toujours, mais moins qu’avant : les mélodies sont haut perchées, c’est différent. À l’une des tables, il y a quelqu’un, qui joue celle à qui les vers sont destinés. D’une certaine façon, elle nous représente, elle incarne la destinataire première.

Attraper des morceaux de poésie, en échapper

Bori a bien pensé à son affaire. L’attention est maximisée. N’empêche, il est heureux que la poésie de Garneau soit très palpable, sexuellement jouissive, très conversationnelle : il est difficile de recevoir de la prose poétique sans que l’essentiel échappe. Tiens, voilà une phrase si parlante que je ne peux pas ne pas l’entendre : « C’est désespérant de penser que dans la mort, il n’y a pas de crème à glace… » Il me faudrait quand même un téléprompteur par grands bouts, je saisis toujours plus de mots quand ça passe par les yeux : c’est bien pour ça que j’aime les livrets dans les albums. Ça donne aux paroles de la consistance. Dans l’air, ça se perd. Même dans les meilleurs airs.

Sacré pari, en cela, que ce Garneau par Bori, belle idée folle d’un Français de France, Michel Bruzat. Tiens, une autre phrase me frappe : « Je m’inocule chaque jour un tit peu tit peu de souffrance, pour me faire un vaccin contre l’indifférence… » Sûr et certain que je cite mal. Mais bon, c’est à peu près ça. Je trouve la trouvaille trop heureuse pour ne pas la relayer, même approximativement.

Je suppose que c’est ça, un spectacle de poésie pas tout le temps chantée : on en saisit ce qu’on peut, ce qui s’impose. « C’est de l’ouvrage, être humain… » Ça, c’est bien, c’est court, ça se retient tout seul. Il y a des moments où c’est le contraire, on laisse les mots pénétrer, pour plus tard, comme on cueille des petits fruits : en manger à mesure, oui, mais en remplir aussi sa besace. Je suppose que c’est normal, ça aussi : il ne faut pas chercher à tout comprendre. Se rendre disponible, c’est déjà pas mal.

Exigeant et facultatif

Il y a aussi quelque chose de facultatif dans cette proposition. Bori facilite la communication autant qu’il peut, mais après, c’est selon la capacité et l’envie de chacun. À un moment, Edgar et Jean-François jouent à quatre mains sur le piano : ça repose. Quand Bori chante du Bori, c’est aussi une sorte de répit : les paroles de chansons se laissent écouter. C’est doux à l’oreille. Garneau est autrement exigeant. Sa poésie me donne envie d’arrêter d’écrire : trop de mots me glissent à travers les doigts. Il y a des spectacles où il faudrait tout citer, ou rien du tout.

De ce Garneau par Bori, forcément, il faut en prendre et en laisser. Ce qui n’empêche pas d’en jouir tout le temps. Réussite, à ce titre. Notez que Bori remet ça les 11, 12 et 13 avril.

Chris DUSSUCHAUD Vies d’Envies” sur RCF

GARNEAU – BORI :Un royal festin « à la québécoise »

Prenez un artiste protéiforme, formé et nourri à la vraie vie, attentif aux palpitations et tiraillements des cœurs, sensible aux générosités instantanées, aux soubresauts des âmes et aux élans et hoquets des corps. Le genre Edgar Bori, auteur, musicien, compositeur, chanteur, comédien, producteur, saltimbanque à tout bien faire ; un « vingt ans de métier » dont la moitié en groupe et, par… instinct de survie (!), masqué ou en ombre chinoise.

Confrontez-le à un metteur en scène, depuis trente ans militant inlassable d’un théâtre exigeant et populaire développé dans une salle de poche qu’il aménagea lui-même dans un quartier de passes, salle qu’il baptisa judicieusement La Passerelle : Michel Bruzat, un artisan d’une race en voie de disparition qui, à la faveur du Festival international des Francophonies de Limoges, co-signa – d’instinct, en 1987 – une amitié longue distance avec le phosphorescent Michel Garneau.

Michel Garneau : homme de radio, poète, auteur-compositeur-interprète, pédagogue, traducteur, et dramaturge prolixe avec quarante pièces au compteur. Dix ans après cette première irradiation, Bruzat fera son miel avec l’une d’entre-elles, Quatre à quatre, présentée ici et là-bas pendant trois ans par un commando de vibrantes comédiennes (¹).

Bori, Bruzat, Garneau : trio constitué. Faites cheminer à feu très très doux, saupoudrez de poivre et sel (rapport à l’âge…), voire de ciboulette (pourquoi pas ?), puis touillez avec l’énergie de l’espoir. Laissez communier et mariner le temps nécessaire (ça peut en consommer mais c’est pour la bonne cause). La suite ?… Un festin de princes à partager en bande sous les regards décomplexés de quelques… lapins de clavier (et non de clapiers, mais faut voir le spectacle !). Bref : totalement jubilatoire !

Chorégraphiés par Bruzat, chantés ou déclamés, croisés, les mots de l’un relayent et valorisent ceux de l’autre, surlignés d’arc-en-ciel par un Jean-François Groulx multi-instrumentiste, choriste et bruiteur en parfaite harmonie. Pas de temps morts : l’émotion est palpable, vibrante, constante. Avec une délicatesse infinie, un naturel touchant, et le clin d’oeil tacite qui installe la jouissive complicité, Bori tartine des tranches de vie, de survie et de revie où, à l’amour défait, à la solitude, à l’absence (« Tu m’as laissé »), à la brutalité (« Hisser haut »), à l’éperdue quête de l’Autre et du bonheur, à la désabusion (« Ce monde très cruel »), au sarcasme (« I love you patron »), répliquent le sourire, le désir, la tendresse (« Chanson d’amour de cul »), la main tendue, le cœur ouvert et palpitant.

Tantôt grave, douloureux, tantôt facétieux, ironique, toujours sensible et juste, l’artiste vibrionne et fildeférise en virtuose. Chemin faisant, j’ai pensé à James Thierrée : ces deux-là sont du même érable.

”Garneau – Bori”, défi relevé, pari gagné. Témoins bienveillants de « nous autres », élevés dans une Belle province où tout commence par un Q et finit par un bec (²), joyeusement acoquinés ici par un veilleur qui ne nuit point (³), ces deux habiles obsédés textuels ne peuvent que rendre les gens heureux. Infiniment. Comme un minou qui, bénaise, cligne des yeux après la têtée. Constaté et validé !

(¹) Chez Bruzat, la « touche québécoise » allait s’élargir ensuite à Michel Tremblay (« Hosana ») puis à Marc Favreau, dit Sol (« Comment va le monde ? »).

(²) Dixit Robert Charlebois, un autre fameux « cousin québécois » ; un « bec » : un baiser.

(³) Michel Bruzat, metteur en scène et directeur du Théâtre de La Passerelle à Limoges.

Patricia
Cher inconnu, amour perdu sans se connaître, bonjour !
J’étais, samedi 13, assise à une place désignée. Visiblement sur scène. Conséquence de ton succès, pensais- je… la salle déborde, Michel nous tasse.
Et puis tu m’as parlé. Tu as plongé tes yeux dans les miens et tu m’as dit ta peine, ton amour, ton désarroi ; j’ai reçu en pleine tête ta force de vivre , cette joie malgré tout.
Passés les premiers moments de trouble (on me regarde, il me regarde, que vais-je vivre…?), j’ai souhaité fermer les yeux sur la réalité triviale de l’instant, pour me laisser pleinement porter par l’histoire que vous m’offriez Jean-François, Michel et toi de partager.
C’était très fort ! Superbe.
Merci…
Au plaisir de te rencontrer, une deuxième fois.

Jacki Feydi
J’ai passé une très agréable soirée! Très beaux textes servis par un acteur très émouvant qui nous entraine dès les premiers mots dans la poésie, l’émotion, la force des textes. Quelle belle interprétation de ces poèmes! En quelques minutes, il nous rend perméables à l’émotion et ne nous lâche pas durant tout le spectacle. Sa complicité avec son musicien est évidente et contribue pleinement à nous “capturer”.

Il est des spectacles qu’on garde longtemps dans la tête parce qu’ils touchent au coeur. Celui de Edgar Bori fait partie de ceux là
Merci Michel

Françoise Dumy, spectatrice
Juste pour te dire, vous dire merci !!!!
Très forte soirée, je découvre grâce à vous la générosité de Michel Bruzat… et les mots de Garneau…
Bravo Bori, merci Cathy…..
Un immense blues, une profonde tristesse pour moi avec tous ces mots, pareil hier en regardant Mommy de Dolan, décidément le Québec me rend triste….. peut-être parce que je le suis un peu en ce moment….
Je vous embrasse très très fort…..

Didier
Bel itinéraire, associant les textes de deux artistes complémentaires, mis en musique avec talent.

Martine Jacob
Un pur moment de bonheur … Bori/Garneau/Bruzat … tiercé gagnant… À voir et à revoir…
Bravooooo

Yvon Brouillaud
Je ne vous ai pas vu après le spectacle mais voulais vous féliciter pour ce magnifique et formidable spectacle et cette remarquable interprétation des textes de Garneau et cette très belle mise en musique
. Suis reparti scotché!!!